Pologne, 1939. Renia Spiegel a 15 ans et commence à tenir un journal. Elle couche sur le papier ses préoccupations d’adolescente : l’école, ses meilleures amies, ses rêves d’avenir. Apprentie poète, elle parsème son journal de ses œuvres.
Au fil des pages et des mois qui passent, les sujets se font plus graves. Pour Renia, qui est juive, et sa famille, les conditions de vie se détériorent. Jusqu’à ce que peu à peu, l’angoisse s’immisce entre les tranches de vie quotidienne. Autour de l’adolescente, l’étau se resserre et le danger se rapproche. L’horreur finira par la rattraper en juillet 1942 lorsque, cachée par la famille de son petit ami, elle sera dénoncée par un voisin. Renia meurt à l’âge de 18 ans, tuée par la Gestapo, laissant derrière elle un témoignage poignant.
Traduit pour la première fois en français, Le Journal de Renia est un document aussi nécessaire que bouleversant. Conservé par le petit ami de Renia puis transmis à sa mère qui n’aura pas le courage de le lire, il sera longtemps laissé de côté. Près de quatre-vingts ans plus tard, il est enfin publié.
3.5/5 – TOUCHANT, MAIS… 😬
J’ai aimé : Touchant
J’ai moins aimé : Manque de valeur historique
Je remercie les Éditions Slalom pour l’envoi de cette lecture. J’ai mis un peu plus de temps que d’habitude pour me décider à écrire cette chronique. Le livre était vraiment touchant, mais il y a un mais…
Ici, nous allons dans ce livre, retrouver le journal intime de Renia, une Polonaise de 15 ans. On y retrouve sa vie, ses espoirs, ses rêves, ses envies, pendant l’horreur qu’est la guerre.
Ce livre est intéressant, mais il y a quelque chose qui m’a un peu dérangé pour ma part. Comme beaucoup de livres du genre, comme le journal d’Anne Frank, je m’attendais à un journal intime avec plus de détails concernant la guerre.

D’un côté, Renia cherche à s’évader de sa vie, de ses soucis, c’est compréhensible. Le problème, c’est que de ce fait, ce livre est pendant une grande partie de notre lecture, un simple journal intime, et même si cela est sympathique, ce n’est pas ce que je recherchais.
Il y aura plus de valeur historique sur le vécu de la guerre, etc, plutôt vers la fin de l’histoire. Malgré tout, ce journal intime reste très touchant et émouvant !
En bref, si vous recherchez un journal intime qui vous apportera beaucoup d’informations sur le vécu de la guerre, ce ne sera pas forcément la lecture idéale, mais si vous voulez un peu d’émotions, d’une jeune adolescente qui va essayer simplement de survivre malgré cette guerre, vous serez servis !
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Je ne connaissais pas mais finalement si. Il y a eu une époque où je regardais beaucoup de photos photoshopées en couleur sur les enfants victimes des la barbarie nazie (dont Anne et Margot Frank)
Je ne sais pas si tu connais, mais si tu veux un journal avec le ressenti de quelqu’un, je te conseille le journal de Rutka. Elle avait le même âge qu’Anne mais elle n’a pas eu « la chance » d’être cachée puisqu’elle a vécu dans le ghetto de Varsovie. Y a un passage qui m’a quand même choquée quand même. Le journal est certes court, mais il vaut le coup d’être lu.
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Oooh non je ne connaissais pas, mais merci beaucoup pour cette recommandation, je la note de côté et peut être qu’un de ses quatre je me l’achèterais 😉
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Pas de soucis, ça fait plaisir =)
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(ah purée, je me suis rendue compte que je n’avais pas fini la première partie du commentaire mdr. En fait, je voulais juste dire qu’en cliquant sur le lien, j’ai vu la photo de Renia et c’est là que je me suis souvenue d’elle)
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Je ne connaissais pas du tout ce journal ! Mais, il est vrai que dans de tels ouvrages, ce que je recherche c’est davantage la dimension historique… Je note tout de même le titre, merci pour la découverte 🙂
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De rien, j’espère qu’il te plaira plus qu’à moi si tu le lis 🙂
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